Au cours des vingt dernières années, notre partenariat unique a investi plus de 53 milliards de dollars, sauvé 44 millions de vies et abaissé le taux de mortalité combiné pour le VIH, la tuberculose et le paludisme de plus de la moitié dans les pays où le Fonds mondial investit.
Pour sa septième reconstitution des ressources, le Fonds mondial a besoin d’au moins 18 milliards de dollars. Il s’agit du strict minimum requis pour remettre la lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme sur la voie du succès, pour bâtir des systèmes résistants et pérennes pour la santé et renforcer la préparation aux pandémies, et contribuer à un monde plus équitable et mieux protégé contre les menaces futures.
Lutter pour ce qui compte
L’enjeu ne pourrait être plus élevé. Les deux dernières années ont démontré de manière éloquente l’interaction entre les anciennes et les nouvelles pandémies. La COVID-19 a été une catastrophe pour les populations les plus touchées par le VIH, la tuberculose et le paludisme. Si nous n’atteignons pas notre nouvel objectif d’investissement, beaucoup plus de personnes mourront de ces pandémies et seront exposées à de futures menaces pour la santé.
Ces fonds sont indispensables si l’on souhaite infléchir les trajectoires de la mortalité et de l’incidence en vue d’atteindre la cible de l’ODD 3 – mettre fin aux épidémies de sida, de tuberculose et de paludisme d’ici 2030 –, construire des systèmes de santé plus solides et résilients et renforcer les capacités de prévention et de préparation liées aux pandémies à venir. En adoptant une approche intégrée visant l’atteinte de ces objectifs complémentaires, nous optimiserons l’impact de chaque dollar investi.
La cible du Fonds mondial pour la septième reconstitution des ressources est de recueillir au moins 18 milliards de dollars. Ce niveau d’investissement est crucial : si nous n’atteignons pas cet objectif, nous échouerons.
Pour en savoir plus : le Fonds Mondial
Françoise Vanni, directrice des relations extérieures du Fonds mondial
« Notre nouvelle stratégie est fondée sur une approche qui place l’individu et la communauté au cœur de la lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme. Elle entend accélérer la transition vers des modèles de prévention, de traitement et de soins intégrés et axés sur la personne.
Le rôle des partenaires techniques comme L’Initiative sera donc fondamental, notamment sur les enjeux de prévention liés aux populations les plus vulnérables et les plus éloignées des soins. L’Initiative a un rôle très important à jouer pour les inciter à faire entendre leurs voix dans les instances de gouvernance des pays. Nous comptons par ailleurs sur sa capacité à déployer des experts dans le renforcement des systèmes de santé et les communautés, et en matière de droits humains et sur le genre des pays francophones. »