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LabMyNet 2 : renforcer et diversifier l’offre de diagnostic virologique en Birmanie grâce à des plateformes ouvertes et polyvalentes de mesure de la charge virale

Le projet LabMyNet Phase 2 a pour objectif d’améliorer l’accès aux services de diagnostic virologique pour les personnes vivant avec le VIH-sida en Birmanie.

Contexte

Depuis l’épidémie de Covid-19 et le coup d’État militaire (2021), le système de santé en Birmanie subit de plein fouet l’instabilité politique et les affrontements entre la junte au pouvoir et ses opposants. Cette situation, aggravée par un mouvement de désobéissance civile, a provoqué l’effondrement des services de santé publique et une forte baisse de la couverture des tests de charge virale du VIH. En raison des sanctions internationales visant les structures publiques, les acteurs non gouvernementaux jouent un rôle clé dans l’accès aux soins des populations vulnérables : environ 52 000 patients sur 210 000 sont pris en charge antirétrovirale par les ONG.

Description

LabMyNet Phase 2 vise à faciliter l’accès aux tests de charge virale et aux services de diagnostic virologique, notamment dans les zones décentralisées des régions de Yangon, Mandalay, Tanintharyi, Shan et Kachin. Quatre nouvelles plateformes de diagnostic doivent être installées et le transport des échantillons entre les centres de prélèvement et les laboratoires, optimisé. L’objectif : diversifier l’offre de diagnostics disponibles pour renforcer le suivi virologique des personnes vivant avec le VIH. Les principales activités couvertes incluent :

  • la formation du personnel de santé ;
  • la rénovation des laboratoires et installation de quatre nouvelles plateformes dans les États de Kachin, Shan, Mandalay et Yangon ;
  • l’élargissement de l’offre de diagnostic aux hépatites virales et aux virus respiratoires ;
  • la fourniture d’équipements complémentaires, la maintenance et le contrôle qualité.

Impact

Ce projet renforce les capacités de tests de charge virale sur huit plateformes ouvertes en Birmanie, permettant la réalisation de 70 000 tests de charge virale du VIH par an (soit 30 % de la demande nationale actuelle) et l’élargissement du diagnostic virologique à d’autres infections. Ces huit plateformes offrent une gamme étendue de tests moléculaires, en intégrant notamment le dépistage de l’hépatite B et du SARS-CoV-2.