Retour sur une expérience de coopération Sud-Sud
L’un des volets de cette mission portait sur la mise en place du dépistage démédicalisé dans la Grande Île. Au départ, les autorités malgaches étaient plutôt réticentes à la mise en place d’un tel dispositif. C’est grâce à une « stratégie d’alliance » entre les expertes et les experts déployés par L’Initiative, les acteurs communautaires et institutionnels que le dépistage communautaire a pu voir le jour. Désormais, il est intégré à la politique nationale et décliné dans la subvention VIH du Fonds mondial pour les trois prochaines années.
Revenons sur la genèse de cette aventure et les défis rencontrés en croisant les points de vue de trois partenaires qui ont joué un rôle clé dans ce processus.
Adopter l’approche communautaire et former les pairs
Shameema Boyroo, pair-éducatrice, membre fondatrice et responsable du département légal de l’association Parapli Rouz, et représentante des travailleuses du sexe au CCM de la République de Maurice, revient pour L’Initiative sur sa participation à Madagascar en 2018 à l’atelier de formation des TROdeurs – les personnes qui effectuent les tests de dépistage rapide du VIH.
Sans les communautés, on ne peut pas avancer
Mélissa Antoine milite depuis des années dans la lutte contre le VIH-sida à Maurice. Salariée de PILS depuis 2013, elle est devenue coordinatrice de la plateforme océan Indien de Coalition PLUS (PFOI) fin 2015. Elle a suivi la genèse de la phase pilote de dépistage communautaire à Madagascar, et nous donne le point de vue de PILS sur cette expérience.
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Donner les moyens aux associations de populations clés
Charlotte Dézé est conseillère régionale santé à l’ambassade de France à Antananarivo depuis 2017. Elle a participé au processus de mise en place du dépistage démédicalisé à Madagascar.
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