Journée internationale des droits des femmes 2025

Ces exemples ne sont qu’un fragment des entraves aux droits des femmes, notamment en matière de santé. Pourtant, un accès égal aux soins et aux traitements est primordial pour faire progresser la santé mondiale et la lutte contre les pandémies. L’Initiative fait des droits humains et de l’équité en santé des pierres angulaires de sa stratégie. Elle se mobilise pleinement pour intégrer la question du genre dans les projets qu’elle soutient afin de mieux répondre aux besoins de santé spécifiques des femmes, renforcer leur accès aux soins et ainsi favoriser leur autonomie, partout dans le monde.

146 M€

ont été investis entre 2020 et 2024 dans les projets de lutte contre les inégalités de genre.

75

projets financés entre 2020 et 2024 par L’Initiative comprennent une dimension de lutte contre les inégalités de genre en santé, soit 76 % de l’ensemble des projets.

57 %

de projets sélectionnés lors des appels à projets 2023 ont pu améliorer leur prise en compte du genre grâce à l’accompagnement de L’Initiative.

L’Initiative au cœur de la diplomatie féministe

Adeline Battier, chargée de projets au sein de L’Accélérateur et référente en matière d’intégration des enjeux de genre au sein des projets, revient sur la stratégie de L’Initiative en matière de lutte contre les inégalités, en lien avec les priorités du Fonds mondial et en cohérence avec la diplomatie féministe française et la stratégie en matière de droits en santé sexuels et reproductifs (DSSR).
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Afravih 2024 4 Scaled

Les femmes vivant en zone rurale, les usagères de drogues ou les membres de la communauté LGBTQIA+ comptent parmi les populations les plus vulnérables face aux maladies. Souvent marginalisées, elles peinent à accéder aux systèmes de santé. L’Initiative s’engage auprès de projets œuvrant à un accès équitable à la santé, pour toutes.

Réunion des acteurs du projet PluriELLES, mis en œuvre par Santé Sud

PluriElles : améliorer l’accès à la santé des femmes vivant en zone rurale à Madagascar

Le projet PluriElles vise à améliorer les droits et santé sexuels et reproductifs de proximité et à lutter contre les pandémies dans deux régions rurales de Madagascar. Rina Rakotonaivo, cheffe de projet PluriElles à Santé Sud, revient sur le déploiement du projet et son impact dans ces zones particulièrement vulnérables.

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SIDC clinique mobile

La SIDC, engagée pour l’accessibilité des soins au Liban

Depuis 1987, l’organisation Society for Inclusion and Development in Communities (SIDC) s’investit sans relâche pour garantir un accès aux soins et aux traitements de qualité aux populations vulnérables, en particulier celles vivant avec le VIH. À travers le projet Gateway to Better Health, soutenu par L’Initiative, la SIDC œuvre aussi à renforcer la protection du droit à la santé des plus discriminés.

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Entretien avec une femme enceinte au centre de santé de Yagaba.

Améliorer la santé maternelle et infantile des femmes les plus vulnérables au Ghana

Au Ghana, seule une minorité de personnes qui nécessitent un accompagnement en santé mentale ont accès aux soins et aux traitements. Ces défis en matière de santé mentale, associés aux obstacles aux soins, empêchent de nombreuses femmes et filles d’accéder aux services essentiels de santé maternelle et infantile. Mis en œuvre par BasicNeeds, le projet vise à renforcer les systèmes de santé communautaires pour améliorer l’intégration des services centrés sur les personnes en matière de VIH, de tuberculose, de santé sexuelle et reproductive, en mettant l’accent sur les femmes et les adolescentes les plus vulnérables. Le directeur exécutif de BasicNeeds, Peter Badimak Yaro, explicite le contexte, l’approche et la mise en œuvre de ce projet qui vise à toucher 14 000 femmes.

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Toute l'équipe du projet CoMPSS est réunie et arbore le tee-shirt rose de l'initiative.

CoMPSS : soutenir les Ukrainiennes consommatrices de drogues en temps de guerre

La guerre en Ukraine a aggravé la vulnérabilité des populations à risque, en particulier des femmes usagères de drogues. Dirigé par l’Alliance pour la Santé publique (APH) et VONA, le projet CoMPSS leur apporte un soutien psychologique, social et médical, ainsi qu’un accès à la thérapie de substitution aux opioïdes (TSO). Yevheniia Zakrevska, responsable senior à l’APH, et Olga Dolechek, responsable du projet CoMPSS, reviennent sur la situation des femmes consommatrices de drogues en Ukraine et sur l’apport du projet CoMPSS en cette période de guerre. Elles sont accompagnées de Tetyana Lebed, directrice de VONA, et de Kateryna Hrytsaenko, responsable de la ligne d’assistance nationale sur les problèmes de dépendance et la TSO.

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Le cancer du col de l’utérus est le quatrième cancer féminin le plus courant dans le monde. L’Initiative soutient le programme Scale Up Cervical Cancer Elimination with Secondary prevention Strategy, dit SUCCESS, qui contribue à son éradication. Le projet se base sur le dépistage des papillomavirus (HPV) et le traitement des éventuelles lésions précancéreuses, en priorité chez les femmes porteuses du VIH qui sont six fois plus à risque de développer la maladie. La première phase du projet a été déployée dans quatre pays. Entre 2021 et 2024, près de 185 000 femmes ont été dépistées. Le projet entame un passage à l’échelle avec sa phase 2 et est mis en œuvre dans six nouveaux pays.

Dans les 40 pays éligibles à ses appuis, L’Initiative soutient des projets innovants, au service des femmes et des communautés, pour améliorer l’accès aux droits à la santé sexuelle et reproductive (DSSR).

Les épisodes de la mini-série La Ruta explorent les sujets liés aux violences basées sur le genre, à la prévention du VIH et aux infections sexuellement transmissibles, ainsi que l’accès aux soins pour les personnes handicapées. À travers les parcours de Carlitos, Alondra et Zelba, le public est informé et des changements sociaux et comportementaux en matière de santé sexuelle et reproductive sont encouragés. Cet outil de sensibilisation novateur se veut aussi vecteur d’émancipation pour son public cible : les jeunes et les femmes en situation de handicap. Il est mis en œuvre dans le cadre du projet LISS, qui bénéficie du soutien de L’Initiative.

Série La Ruta - projet LISS
Afrique Cotedivoire Dssr Travailleusesdusexe 21sanin202

Le projet POUVOIR s’inscrit dans un contexte de violences basées sur le genre doublé d’une prévalence élevée des infections sexuellement transmissibles (IST) et du VIH-sida parmi les travailleuses du sexe en Côte d’Ivoire. Porté par l’organisation Solthis, le projet renforce les capacités des organisations et des pairs-éducatrices et éducateurs sur les DSSR, notamment sur les approches liées à l’auto-soin, comme la contraception en auto-utilisation ou l’auto-dépistage des IST. Dans le cadre du projet POUVOIR, deux centres d’accueil offrent un accompagnement aux travailleuses du sexe victimes de violences. Ces dernières y ont accès à des services de santé, à des logements temporaires, à du soutien psychologique et à des conseils juridiques, comme le racontent les reportages diffusés dans le journal télévisé d’Arte et le journal Afrique de RFI.

En Asie-Pacifique, les trois pandémies touchent davantage les populations les plus marginalisées. Composé d’organisations communautaires et non gouvernementales, le réseau APCASO mène des actions de plaidoyer pour que ces maladies soient intégrées dans les politiques sanitaires et pour que les systèmes communautaires soient renforcés, en matière de santé et de justice sociale. Avec le soutien de L’Initiative, APCASO met en œuvre le projet REGENERATE au Cambodge, en Thaïlande et au Vietnam. Il promeut des programmes de lutte contre les pandémies plus inclusifs et adaptés aux besoins des plus vulnérables. Au sein du projet, ces communautés joueront un rôle majeur dans la promotion de l’égalité de genre et l’accès aux DSSR.

Journee Mondiale De Lutte Contre Le Paludisme 2023 Agents De Sante Communautaire Dans Le Grand Mekong

À travers son dispositif de Structuration des organisations de la société civile : financement, impact et accompagnement (SOFIA), rattaché à L’Accélérateur, L’Initiative finance et accompagne les organisations qui agissent au plus près des communautés et des bénéficiaires. De taille plus modeste que les porteurs soutenus via le canal projet, leurs initiatives restent indispensables pour lutter contre les pandémies. À Djibouti, L’Initiative soutient l’association Solidarité féminine (SF), qui aide les femmes touchées par le VIH directement ou indirectement. SF leur propose des formations et les accompagne dans l’obtention de microcrédits. Le dispositif SOFIA finance également l’Association Solidarité, basée au Bénin, qui agit auprès des professionnelles du sexe par des actions de prévention des maladies et d’accompagnement médical, psychologique et juridique aux survivantes de violences sexuelles. Grâce à son ancrage communautaire, l’association mène aussi des actions de plaidoyer auprès des organismes publics comme le ministère de la Santé.

Avec son dispositif SOFIA, L’Initiative soutient la montée en puissance des organisations de la société civile dans la riposte aux pandémies.
Avec son dispositif SOFIA, L’Initiative soutient la montée en puissance des organisations de la société civile dans la riposte aux pandémies.