Le projet Accès santé 2 améliore l‘accès aux services de santé sexuelle pour les populations clés et les femmes vulnérables dans trois pays. Il vise à renforcer les services existants, à mettre en place des services innovants et à influencer les politiques de santé publique pour les pérenniser.
Contexte
Le projet s’inscrit dans le contexte spécifique de chacun des trois pays : le Maroc, le Burundi et Maurice sont tous trois confrontés à d’importants défis en matière de santé sexuelle. Au Burundi, les crises politiques entravent la disponibilité des services de santé, contribuant à une vulnérabilité accrue des femmes face aux violences de genre et aux taux élevés d’infection au VIH et d’infections sexuellement transmissibles parmi les populations clés. Au Maroc, des lois restrictives et des normes sociales discriminatoires limitent l’accès aux services de prévention du VIH et de santé reproductive. À Maurice, malgré une prévalence du VIH faible, l’accès aux services et aux droits sexuels et reproductifs reste un défi pour les populations clés, qui sont souvent confrontées à des violences domestiques. De plus, la forte défiance envers les systèmes de soutien et de justice génère une forte perte de vue des personnes. Le projet s’appuie sur les succès de la phase précédente (Accès santé 1) qui a démontré l’efficacité des approches communautaires dans la santé sexuelle.
Description
En plus d’une approche multipays permise par l’expertise des associations membres de Coalition plus en matière d’offre de santé sexuelle, la stratégie du projet est de :
- permettre aux populations clés et aux femmes vulnérables d’accéder à un paquet de services optimal d’offre de santé sexuelle dédiée et renforcée ;
- reconnaître le rôle crucial des acteurs communautaires, en particulier des pairs éducateurs, dans l’offre de santé sexuelle ;
- intégrer durablement ces services dans les systèmes de santé nationaux et régionaux.
Impact
Ce projet vise à améliorer l’accès des populations clés à la santé sexuelle, notamment des femmes vulnérables. Il doit également renforcer les capacités des systèmes communautaires en matière d’organisations de services de santé et influer sur les politiques de santé publique. Le tout en valorisant pleinement le rôle de la paire-éducation et en pérennisant les dispositifs de santé sexuelle.
