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CO-PODI : renforcer l’accès aux soins et l’autonomisation des femmes par les points de distributions communautaires

Le projet vise à mettre en place des points de distribution communautaires (PODI) gérés par des coopératives villageoises pour fournir des médicaments contre le VIH, la tuberculose, le paludisme et pour la santé reproductive au Togo, tout en créant des activités génératrices de revenus pour les femmes.

Contexte

Le projet cible la zone des Savanes au Togo, où seulement 34 % de la population vit à moins de 5 km d’un établissement de soins. Pour améliorer l’offre médicale, le projet vise à renforcer la couverture sanitaire en fournissant des services adaptés notamment aux personnes vivants avec le VIH (PVVIH) et la tuberculose. Cette initiative agit tout particulièrement sur le dernier kilomètre et cherche à améliorer la distribution de médicaments, tout en favorisant l’autonomisation financière et décisionnelle des femmes via une activité́ génératrice de revenus. Pour ce faire, des points de distribution (PODI) communautaires sont mis en place à travers des coopératives villageoises, fournissant les intrants nécessaires pour le VIH, la tuberculose, le paludisme et de la santé de la reproduction.

Description

La première phase du projet CO-PODI consiste à développer un modèle de PODI qui mobilise deux coopératives locales et qui est adapté au contexte de la région des Savanes, tout en considérant les barrières liées au genre. Un travail de cartographie et d’organisation des circuits de distribution autour de la création d’un mini-dépôt sera réalisé avec la CAMEG.

Impact

Grâce à ces PODI et à l’amélioration de la distribution des traitements, le projet bénéficie à dix communautés villageoises, réparties sur deux zones de santé, et en particulier aux patients atteints de VIH et de tuberculose. Il renforce la traçabilité des intrants et leur disponibilité pour répondre aux obstacles vécus à la fois par les patients et le système de santé. Le projet CO-PODI vise également à réduire le fardeau des soins pour les patients et favoriser une activité génératrice de revenus pour les femmes travaillant dans les associations communautaires et issues des réseaux de PVVIH.