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Lutter contre les barrières en matière de soins décentralisés et protéger les populations vulnérables

Le projet du Marsa Sexual Health Center vise à décentraliser les soins et à lever les obstacles existants (y compris ceux liés au genre) en matière d’accès aux services de santé sexuelle et reproductive pour les populations vulnérables : les femmes, les hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes, les personnes en situation de handicap…

Contexte

Au Liban, stigmatisation et discrimination ont empêché un accès équitable aux services de santé sexuelle et reproductive (SSR), et porté atteinte aux droits en matière de sexualité et de procréation. Certains groupes comme les femmes (jeunes et adultes), les réfugiés, les membres de la communauté LGBTQI et les personnes handicapées sont beaucoup plus vulnérables à la stigmatisation que la moyenne de la population. Par ailleurs, la concentration des services de santé sexuelle et reproductive à Beyrouth accentue les disparités, les coûts élevés et la faible couverture d’assurance aggravant encore le phénomène. Cette initiative vise à développer les services dans les régions de la Bekaa et de Tyr, en renforçant la capacité des prestataires de soins et des organisations à fournir des services de santé sexuelle non stigmatisants dans l’ensemble du Liban.

Description

Pour atteindre l’objectif de décentralisation, le projet se déploie autour de trois axes complémentaires :

  • décentraliser les services de droits et santé sexuels et reproductifs (DSSR) pour réduire les obstacles liés au genre et promouvoir l’égalité des genres, en formant des professionnels de santé pour une offre de soins non-stigmatisante ;
  • plaider pour le renforcement des populations vulnérables dans une logique d’autonomie et de maîtrise de leur corps, en soutenant leur pouvoir de décision et en les aidant à surmonter les obstacles liés à l’accès aux soins de santé imposés par la stigmatisation sociale et structurelle ;
  • plaider pour l’amélioration des soins de SSR pour ces populations auprès des municipalités, des ministères de la Santé publique et des Affaires sociales, du Conseil national de lutte contre le sida et des agences onusiennes, via les recommandations résultant de données anonymisées en matière de DSSR des populations vulnérables.

Impact

Décentraliser les services de SSR et promouvoir l’égalité entre les hommes et les femmes. Des initiatives de plaidoyer visent également à améliorer les soins et donner aux groupes marginalisés les moyens de surmonter les obstacles à l’accès aux soins de santé découlant d’une stigmatisation sociale et structurelle.