Le projet vise à améliorer l’accès aux soins essentiels pour les populations marginalisées de l’État Karen. Par une démarche coopérative, il renforce les compétences locales et la résilience des communautés pour mieux répondre aux urgences sanitaires, tout en promouvant l’équité de genre.
Contexte
Depuis le coup d’État militaire de 2021 en Birmanie, la situation humanitaire s’est fortement dégradée, en particulier dans l’État Karen, situé à l’est du pays. Les conflits armés, combinés aux crises politique et sanitaire, ont ravagé des infrastructures de santé déjà fragiles. Dans cette région reculée et difficile d’accès, les populations marginalisées – notamment les femmes, les enfants et les personnes déplacées – disposent d’un accès limité aux soins de base. La destruction des villages et les déplacements massifs de population ont encore aggravé ces difficultés.
Description
Le projet cible les zones les plus touchées : Hlaing Bwe, Kawkareik et Myawaddy. Il forme et renforce les compétences d’agents de santé communautaires et de responsables locaux à la gestion des crises, à la communication des risques et à la prise en charge des urgences.
Des groupes d’entraide sont créés pour coordonner les réponses locales et faciliter l’accès aux soins, en particulier pour les femmes et les populations vulnérables.
L’Initiative encourage également la coopération entre les organisations de la société civile, les autorités locales et les structures de santé communautaires. Le but : améliorer le diagnostic et le traitement du paludisme et de la tuberculose dans les zones de conflit.
Impact
Le projet prévoit la formation de 3 700 agents de santé communautaires et responsables locaux, bénéficiant ainsi indirectement à plus de 350 000 personnes. Il contribuera à renforcer la résilience des communautés sur le long terme et à réduire les risques sanitaires auxquels sont confrontées les populations vulnérables, dans les régions touchées par les conflits.