Le projet PRESERV est déployé dans les régions ivoiriennes de Bélier, Gbêkê, Hambol et Pôrô-Tchologo-Bagoué. Il vise à amélioration de l’accès à des services de santé de qualité pour les populations vulnérables, en particulier des plus jeunes, tout en tenant compte des spécificités de genre.
Contexte
La Côte d’Ivoire a réalisé d’importants progrès dans la riposte nationale à l’infection à VIH puisqu’en 2022, la prévalence était de 1,94 %, contre 2,39 % en 2020. Les disparités restent cependant importantes entre les adultes et les enfants (0-14 ans), ainsi que les adolescentes et adolescents (15-19 ans). En 2021, 42 % des enfants ne connaissent pas leur statut VIH contre 20 % chez les adultes. L’une des raisons principales est l’absence d’outils adaptés pour une bonne prise en charge des jeunes. Les acteurs chargés de les accompagner ne sont pas ou peu préparés à la gestion de certaines situations comme l’annonce des statuts positifs aux enfants infectés, le passage des « jeunes adultes » du service médical pédiatrique au service adulte, le maintien des « jeunes adultes » dans les soins ou encore la gestion de la sexualité.
Description
Afin de répondre à ces enjeux, dans le cadre du projet PRESERV, le Centre Solidarité Action Sociale travaille de manière à :
- assurer une offre de services VIH de qualité à travers le renforcement de capacités des prestataires de santé et des conseillers communautaires ;
- accompagner les autorités sanitaires et les responsables d’ONG de sept districts sanitaires pour les aider à intégrer l’approche genre dans l’offre des services VIH et de santé sexuelle et reproductive pour plus d’accessibilité ;
- améliorer l’accès de 14 400 adolescentes et adolescents infectés ou vulnérables (affectés, déscolarisés ou non scolarisés) aux services de SSR ;
- assurer le plaidoyer avec les autorités sanitaires pour un passage à l’échelle du projet.
Impact
Sur 1 000 enfants ciblés, 95 % des enfants suivis sont en suppression virale. Les jeunes suivis ont bénéficié d’une prise en charge adaptée à leurs besoins psychosociaux et en matière de santé sexuelle et reproductive. De plus, les documents cadres de prise en charge sont validés et diffusés par le programme national de lutte contre le sida.