Le projet VIHeillir 2 souhaite adapter et tester, en contexte décentralisé, un modèle de soins intégrant les principales pathologies chroniques liées au VIH, centré sur la personne et en continuité entre la clinique et la communauté. L’objectif est d’améliorer la qualité de vie des personnes de 50 ans et plus vivant avec le VIH et/ou des maladies chroniques.
Contexte
En Afrique, grâce à l’efficacité des antirétroviraux, les personnes peuvent vieillir avec le VIH mais développent des complications liées à l’âge et d’autres maladies. Au Cameroun comme au Sénégal, les personnes âgées vivant avec le VIH constituent au moins 25 % des files actives suivies dans les structures de santé. Cependant, peu d’attention est portée à cette population et à ses besoins médicaux et sociaux. Le projet VIHeillir 1, qui a démarré en 2020, a attiré l’attention sur les problèmes des seniors vivant avec le VIH et plus largement sur l’importance de vieillir en bonne santé. Il a proposé un modèle de prise en charge intégrée de cinq comorbidités (HTA, diabète, hépatites B et C, cancer du col de l’utérus) dans les consultations de routine pour les personnes âgées vivant avec le VIH.
Description
La seconde phase du projet VIHeillir se déploie en trois axes :
- la décentralisation des activités cliniques, avec un accompagnement des districts de santé périphériques pour l’intégration des services, l’élargissement des pathologies (personne vivant avec le VIH et/ou une maladie chronique) et la coordination avec les autres programmes de santé ;
- le renforcement de l’approche communautaire visant à détecter, suivre et éventuellement orienter les patients vers les structures de santé adaptées à leur pathologie, grâce aux agents de santé communautaires et aux associations ;
- le plaidoyer pour la pérennisation.
Le projet se déroule dans deux hôpitaux de district au Cameroun (Bafia et Sangmélima) et deux centres de santé au Sénégal (Guinguinéo et Kasnack).
Impact
Le projet VIHeillir 2 souhaite améliorer la qualité de vie des personnes âgées de 50 ans et plus vivant avec le VIH et/ou des maladies chroniques en renforçant leur accès aux soins, en dépistant et traitant les maladies chroniques liées, en mobilisant des associations communautaires, des partenaires du projet pour le plaidoyer, l’éducation, la prévention, le dépistage et le suivi à long terme. Enfin, le projet prévoit de produire des données pour appuyer la prise de décision au niveau national.
