Le projet ZéroVIH vise à contribuer à l’élimination de la transmission verticale du VIH, de la syphilis et de l’hépatite B, réduisant ainsi la morbi-mortalité du couple mère-enfant en Mauritanie, notamment à Nouakchott et dans la région de l’Assaba.
Contexte
La Mauritanie fait face à d’importants défis en raison de la fragilité de son système de santé. Toutefois, l’engagement des autorités nationales se renforce, avec des efforts pour améliorer l’accès aux soins et renforcer les infrastructures médicales. Le projet ZéroVIH s’inscrit dans la continuité du projet Temeyouz, qui a permi d’agir en matière de soins maternels et infantiles. Fort de cette expérience, le projet ZeroVIH appuie le ministère de la Santé du pays dans la mise en œuvre du Programme national de Développement sanitaire 2022-2030, notamment en matière de réduction de la morbi-mortalité maternelle et infantile.
Description
Le projet ZéroVIH a pour objectif de contribuer à la triple élimination de la transmission verticale du VIH, de la syphilis et de l’hépatite B en Mauritanie, en particulier dans les régions de l’Assaba et de Nouakchott. Il repose sur trois axes majeurs :
- Santé communautaire : Amélioration de l’accès aux soins préventifs pour les populations rurales et isolées, en renforçant la santé communautaire ;
- Formation des professionnels de santé en poste et à venir : Renforcement des compétences des ressources humaines en santé, notamment des futures sages-femmes, à travers l’adaptation des formations initiales et continues aux besoins nationaux et des stages en milieu hospitalier ;
- Renforcement de la gouvernance institutionnel : Renforcement des capacités de gestion de la Direction régionale de la santé de l’Assaba pour assurer la mise en œuvre de la stratégie de triple élimination en collaboration avec les autorités sanitaires nationales.
Impact
Le projet vise à agir contre la transmission des infections materno-fœtales et à améliorer la qualité des soins pour les femmes enceintes ainsi que leurs enfants. Il a également pour objectif de contribuer à la prise en charge des femmes dépistées positives à une ou plusieurs des trois infections et à la formation des professionnels de santé, tout en consolidant les capacités institutionnelles pour assurer une prise en charge durable et efficace.