A l’occasion de la 7ème conférence de reconstitution des ressources à New York en septembre 2022, le Président de la République française a annoncé une croissance de 23 % de la contribution française au Fonds mondial ainsi qu’une augmentation de la part de cette contribution affectée à L’Initiative à hauteur de 20 %, contre 9 % pour le triennum 2020-2022.
Le budget de L’Initiative pour le triennum 2023-2025 est donc d’environ 319 millions d’euros.
Cette augmentation des moyens est un signe de confiance, mais c’est aussi un engagement pour améliorer encore et toujours l’efficience des subventions du Fonds mondial, en prenant des risques, en expérimentant des approches innovantes, en continuant d’être un acteur clé pour les années futures.
Ainsi, L’Initiative assume sa montée en puissance en faisant évoluer sa stratégie.
« Nous devons accepter de prendre des risques. Continuer à soutenir les pays les plus fragiles. »
Anne-Claire Amprou, ambassadrice pour la santé mondiale
Répondre aux enjeux de santé mondiale par des évolutions stratégiques et opérationnelles
L’Initiative débute le triennum 2023-2025 avec un objectif réaffirmé : soutenir et encourager l’implication et la performance d’un écosystème d’organisations, d’autorités nationales et d’individus engagés, œuvrant à des réponses adaptées à toutes les populations affectées par les trois pandémies, en coordination étroite avec le Fonds mondial.
L’Initiative a démontré sa capacité à répondre rapidement aux besoins des pays en améliorant leur accès aux financements du Fonds mondial et en améliorant l’efficacité de la mise en œuvre des subventions. Cependant, pour relever les défis sanitaires à venir liés aux maladies émergentes et aux changements climatiques, ses modalités d’intervention doivent évoluer.
Ces évolutions opérationnelles se caractérisent notamment par la création d’une modalité nommée « L’Accélérateur ». Outil complémentaire aux autres soutiens de L’Initiative, il permet de mobiliser plusieurs modalités d’intervention (assistance technique, financement de projets, subventions à des institutions ou fonds de structuration), avec comme première priorité, les ressources humaines en santé.
L’Accélérateur pourra également autoriser des interventions sur des défis négligés, dans un nombre réduit de pays, visant par exemple le renforcement des laboratoires et de leurs réseaux, le soutien aux centrales d’achat et aux autorités de régulation, notamment dans la perspective d’une croissance des productions locales de produits de santé de qualité, la gouvernance et le leadership, le renforcement des systèmes de santé communautaires et enfin la contribution à l’opérationnalisation de la stratégie autour des droits et de la santé sexuels et reproductifs de la France.
L’Initiative entend donc continuer à répondre aux enjeux de santé mondiale.