La prise en charge des usagers de drogues
Alors que les toxicomanes font partie des populations les plus stigmatisées et marginalisées, la situation est encore plus difficile pour les jeunes usagers de drogues et les femmes qui, en conséquence, sont sous-représentés dans les services de réduction des risques, mais également de prévention, dépistage et traitement du VIH. De plus, les interventions existantes, telles que les programmes d’échange d’aiguilles et de seringues et le traitement de substitution aux opiacés, ne permettent pas de répondre aux besoins des personnes qui utilisent des médicaments non injectables ou des drogues inhalées. Ces nouvelles pratiques apparaissent donc particulièrement préoccupantes, d’autant plus qu’elles sont souvent le fait de catégories de population dont la prise en charge est insuffisante.
Dans ce contexte, Expertise France finance ou met en œuvre des projets de long terme et des structures qui s’attachent à prendre en charge ces populations et à répondre aux défis de nouveaux modes de consommations, telles que les drogues inhalées (crack, héroïne), notamment en Afrique de l’Ouest, ou encore les drogues de synthèse, très utilisées chez les jeunes en Asie du Sud-Est.