Pour une transition vers le Dolutégravir pédiatrique (pDTG)
Alors que l’épidémie mondiale de VIH-sida a fait des progrès importants en 20 ans, la situation des enfants et adolescents vis à vis de l’accès au dépistage, aux soins et aux traitements reste alarmante : en 2020, seuls 54 % des 0-14 ans avaient accès au traitement, contre 74 % des plus de 15 ans. Le fardeau est extrêmement lourd en Afrique de l’Ouest et du centre : 30 % des nouvelles infections à VIH y surviennent chez des enfants et seuls 35 % sont d’entre eux sont sous traitement.
Alors que nous avons les outils pour faire la différence, cette situation n’est pas tolérable et L’Initiative, au travers des assistances techniques qu’elle met en œuvre et des projets qu’elle soutient, souhaite rappeler encore et encore que pour le bénéfice des enfants, soyons adultes et redoublons d’efforts :
- La prévention de la transmission de la mère à l’enfant est un levier d’action crucial, et le dépistage doit être systématiquement proposé aux futures mères qu’il faut réussir à maintenir dans le système de santé, voire à rattraper ;
- L’accès au diagnostic précoce des enfants est une priorité et le déploiement massif des PoC de type Gene Expert est une opportunité qu’il faut saisir : en 2022 capitalisons sur ces plateformes afin qu’elles puissent être utilisées pour le dépistage précoce du VIH ;
- Un effort autour de l’annonce du diagnostic doit être fait, en s’appuyant sur des personnes aguerries à l’engagement communautaire tel les pairs éducateurs adolescents ;
- Enfin, à l’heure où l’arsenal des antirétroviraux (ARVs) s’est enrichi d’une molécule puissante, le DTG, désormais disponible en formulation pédiatrique, cette dernière doit être urgemment disponible partout.
L’Initiative a compilé une sélection de documents destinés aux experts programmatiques qui sont amenés à travailler dans le domaine du VIH pédiatrique, et, en particulier sur la transition vers le Dolutégravir pédiatrique (pDTG).