Pour protéger les chargés de mise en œuvre et améliorer les résultats des programmes VIH
Les risques et obstacles liés aux droits humains auxquels sont confrontées les populations clés sont bien connus, et leur prise en compte est considérée comme une composante essentielle pour tout programme qui se veut complet en matière de lutte contre le VIH au sein des populations clés.
La sûreté des personnes chargées de la mise en œuvre des programmes en faveur des populations clés est également un défi majeur. Les organisations de mise en œuvre – qui sont souvent elles-mêmes dirigées par des individus issus des populations clés – font souvent l’objet de menaces et d’attaques violentes qui sont directement liées à leur travail. Cette insécurité a un grand impact sur la santé physique et mentale des personnes travaillant dans ces programmes, et réduit l’efficacité de ces programmes notamment car elle peut amener les bénéficiaires de ces derniers à décider d’éviter ces services.
Si les programmes relatifs aux droits humains adoptent une approche à long terme pour s’attaquer aux causes profondes de la violence, de la stigmatisation, de la discrimination et des violations des droits humains, notamment en travaillant au niveau politique et législatif, il est également très important de mettre en œuvre des actions quotidiennes pour réduire le risque de menaces et d’incidents de sûreté auxquels les programmes sont confrontés, et pour y répondre lorsqu’ils se produisent.
Le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme collabore avec FHI 360 et l’Institut de la société civile pour la santé en Afrique de l’Ouest et du Centre (CSIH-WCA) pour adapter des outils que les programmes peuvent utiliser afin d’anticiper les risques de sûreté, réduire ces risques et répondre aux incidents et menaces.